Mardi 9 juillet

8H45: Départ pour un city tour de Sao Paulo.

Après avoir parcouru plusieurs rues au nom de pays européens ou américains, nous marquons un premier arrêt au Parc Ibirapuera, où se situe une statue en granit de Victor Brécheret représentant des chercheurs d’or. Nous avons pu y voir le début des festivités du 9 Juillet, jour férié à Sao Paulo, commémoré avec des défilés de fanfares et de véhicules des services de la ville ( police, pompiers…).

Nous remontons par la suite dans le bus pour découvrir l’architecture de la ville.
Le dernier arrêt de la matinée nous a permis de découvrir une oeuvre d’Oscar Niemeyer : le Mémorial de l’Amérique Latine. En reprenant le chemin du bus, nous visitons une galerie rassemblant des oeuvres d’art provenant de toute l’Amérique latine.

16h00 : Rendez-vous dans une des salles de réunion de l’hôtel, où nous retrouvons Aurore Vidal, ancienne diplomée de Télécom Ecole de Management. Elle a partagé avec nous son expérience personnelle et professionnelle hors du commun.

Après un bac ES option chinois et une prépa à l’ENS Cachan en droit, elle intégre Télécom Ecole de Management et décide de se forger une base de connaissances techniques afin d’être plus légitime dans sa fonction de manager. C’est ainsi qu’elle arrive au Brésil, par le biais d’une VIE chez Alcatel-Lucent (LIEN WEB). Quelques temps plus tard, elle se retrouve responsable commerciale de la zone Amérique Latine pour Computamaps (LIEN WEB), PME Sud-Africaine qui fournit des cartographies aux opérateurs téléphoniques et autres fournisseurs télécom. Après la présentation de son parcours et en se basant sur son hsitoire et ses convictions, elle nous a donné trois conseils pour mener notre vie professionnelle:

– Faire ce que l’on souhaite, quand on le souhaite et ainsi « devenir qui on EST »
– Ignorer les plans de carrière proposés par nos employeurs : nous sommes les mieux placés pour savoir ce qui est bon pour nous.
– Contribuer à son réseau professionnel, et avant de demander assistance savoir d’abord donner.

L’intervention se clôt sur une dernière discussion sur les différentes habitudes professionnelles entre Français et Brésiliens, ainsi que de la difficulté d’intégration dans ce pays.

17h30 : Matthieu Soule, analyste stratégique pour l’Atelier BNP Paribas commen son intervention en nous présentant le rôle et les actions menées par l’Atelier. Créé en 1978, il eut premièrement la fonction de cellule d’innovation dans le domaine bancaire. Cette fonction a ensuite évolué pour devenir une véritable veille technologique avec plusieurs cellules implantées dans différentes régions du monde (San Fransico, Shanghai, et bientôt à Kochi et Sao Paulo). Son rôle est surtout de détecter les innovations et d’en prévoir les impacts sur les usages tout en vulgarisant et diffusant ces innovations. L’Atelier a également un rôle de vitirine technologique de la BNP et peut organiser des voyages d’études. Il intervient aussi comme consultant de grandes entreprises désirant s’implanter et investir dans de nouveaux pays en leur fournissant une image du context actuel et à venir de ces pays.

La présentation de l’Atelier fut suivie par une étude sur le numérique en Amérique Latine, notamment par l’analyse du nombres de lignes téléphoniques, d’accès à internet, des résultats de l’e-commerce ou encore l’importance des réseaux sociaux. Nous avons donc pu nous rendre compte que les latino-américains étaient de grands consommateurs de numérique comme le prouvent ces quelques chiffres.

taux de pénétration France Brésil

internet 73,2% 44,7%
mobile 95% 125,4%
internet via mobile 38,4% 37,9%

Le Brésil, comme d’autres pays émergents, présente donc plus de lignes téléphoniques mobiles que d’habitants, cela s’explique par les offres des fournisseurs téléphoniques qui favorisent les communications sur leur propre réseau. Les habitants préfèrent donc acheter plusieurs cartes prépayées afin de profiter des offres de plusieurs fournisseurs.

Les différentes études présentées ont également montré que les marchés du numérique / virtuel étaient dominés par des sociétés américaines comme Google ou Facebook mais que quelques acteurs locaux sortent leur épingle du jeu, comme Mercato Libre ou Buscape, dans les domaines de l’e-commerce et de la comparaison en ligne.

Les disccussions à l’issue de cet exposé ont porté sur :
– l’usage du numérique qui ne doit pas être dédié qu’à la copie de ce qui a déjà été fais avec d’autres technologies (numérisation de livres, tablettes dans les écoles, …)
– le développement d’un système de paiement en ligne dans un pays où encore 70% des habitants ne sont pas banquarisés.
– la position des banques concernant les monnaies virtuelles.